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La toiture du Parc des Princes se pare de verre cellulaire

Publié le 28 août 2013

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La célèbre enceinte sportive parisienne, le Parc des Princes, réaménage l’isolation thermique de sa toiture. Du verre cellulaire en couvre le toit grâce au procédé Ready Board de Foamglas. Un chantier situé à 40m du sol dans une enceinte privée recevant du public qui représente un défi logistique pour l'entreprise poseuse.
La toiture du Parc des Princes se pare de verre cellulaire - Batiweb
Isolant rigide, le verre cellulaire Foamglas est composé de verre recyclé à plus de 60 % et de matières minérales naturelles (sable, feldspath, fer, etc.). Sa texture semblable à celle du corail est obtenue grâce à l'injection de carbone dans la poudre de verre recyclé chauffée à haute température. La mousse obtenue est constituée de bulles de verre rigides parfaitement closes et hermétique. Le verre cellulaire est ensuite utilisé notamment pour l'isolation des toitures plates et inclinées sous forme de panneaux de format 60x45 cm.

Les ouvriers à l'oeuvre sur la toiture
Les bacs acier qui accueilleront les blocs Foamglas

Une solution retenue pour les travaux de rénovation du Parc des Princes dont l'entreprise spécialisée AMC Ile-de-France conduit le chantier depuis octobre 2012. Il a d'abord fallu enlever l'ancienne couverture sur la charpente d'acier du stade qui était composée d'un support bois et d'une isolation bi-couche. Étanche à l'air, incompressible, incombustible... les blocs de verre cellulaire Foamglas ont été posés sur des bacs acier nervurés, pour ensuite subir un collage à froid qui a été préféré au collage traditionnel au bitume (pour éviter les odeurs et pour des raisons de sécurité dues à un accès compliqué à la toiture).

Les blocs de verre cellulaire Foamglas
Des restes de l'ancien support bois de la charpente

Une membrane d'étanchéité bicouche est ensuite collée sur l'isolant. Pour avoir un parfait soudage de la sous-couche, le film thermo fusible situé en partie supérieure de la plaque d’isolation devra être complètement brûlé. Pour ce faire, un bourrelet continu de bitume liquide sera présent à l’avant du rouleau d’étanchéité.

Un ouvrier colle à froid le bloc Foamglas
La deuxième couche d'isolant "brûlée"

Cette technique utilisée par Foamglas a été mise au point dans les années 30 par Saint-Gobain. C'est l'industriel Pittsburgh Corning France qui commercialise sous le nom de Foamglas désormais. Depuis la reprise tardive du chantier le 23 mai 2013 après la vague d'intempéries, l'entreprise spécialisée AMC Ile-de-France a rénové environ 48 cellules sur les 50 qui composent la toiture du Parc de Princes (la superficie des cellules varient de 187 à 500m2 pour un total de 14 000m2).

Bruno Poulard

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