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L'Arbre blanc, la nouvelle folie architecturale de Montpellier

Publié le 10 mars 2014

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L'Arbre blanc est un nouveau projet de tour à Montpellier, sorti de l'imagination de deux architectes français Manal Rachdi Oxo architects et Nicolas Laisné Associés, et d'un architecte japonnais Sou Fujimoto. Fruit de la rencontre entre la Méditerranée et le Japon, cette nouvelle tour de 10 000 m2 abritera des logements, un restaurant, une galerie d'art, un bar panoramique et des bureaux.
L'Arbre blanc, la nouvelle folie architecturale de Montpellier - Batiweb

Certains la qualifient déjà de « folie architecturale du XXIe siècle », d'autres de futur « phare » ou « d'étoile » dans la skyline de la métropole régionale de Montpellier... Derrière tous ces surnoms originaux se cache le dernier projet architectural de la ville : une tour de 10 000 m2, nommée « L'Arbre blanc » par ses créateurs.

Fruit d'une rencontre poétique entre le Japon et la Méditerranée, cette nouvelle tour est un croisement entre deux générations d'architectes : une génération au sommet de son art avec le japonais Sou Fujimoto, et une jeune génération française incarnée par Manal Rachdi Oxo architects et Nicolas Laisné associés.

« La forme même de l’arbre blanc, incurvée comme une paire d’ailes pour épouser la ligne tracée par le Lez jusqu’à l’avenue de la Pompignane,est ainsi pensée comme une forme naturelle que l’eau ou le vent serait venu creuser, sculpter au fil du temps. Tel est précisément l’arbre, qui adapte sa croissance à son environnement et, dans le même temps, améliore celui-ci en lui offrant son ombre bienfaisante », résument les architectes.

Fusion du dehors et du dedans

Ce projet est aussi un pari, celui de s'attacher aux qualités du « vivre dehors » dans un environnement de qualité et une atmosphère de liberté.

Le bâtiment s'articule ainsi autour de limites épaisses et poreuses où le dehors se confond avec l'intérieur. Le salon et le balcon fusionnent en un espace lumineux, lieu de vie à part entière. Ces sortes de jardins suspendus sont d'ailleurs une première dans le monde, eu égard à leur profondeur et à leur niveau d'équipement.

D'une surface au moins égale à la moitié de celle des appartements, ils peuvent accueillir des plantes, des tables, des chaises, des bancs, des rangements au gré des envies de ces habitants. « On passe ainsi de l'un à l'autre de façon fluide et naturelle », soulignent les architectes

La courbure de la tour permet également de proposer un linéaire de façade plus important, là où l'exposition et la vue sont les plus profitables, sans pour autant obstruer les vues des logements voisins. Du haut de ses 17 étages, la tour s'ouvrira sur plusieurs panoramas d'exception avec vue sur la mer, le Pic Saint-Loup, la ville et le Lez en contrebas.

Des espaces intérieurs flexibles

Le futur habitant de cette tour ne se verra pas imposer des produits calibrés, des plans standardisés, des espaces clés en main qui se ressemblent tous. Il choisira dans un premier temps un emplacement (T3 plein ouest, T2 sud-est) puis un plan qui lui convient parmi plusieurs possibilités d'aménagement, avec des espaces intérieurs modulables, dans un catalogue d'options et de plans.

Les architectes entendent promouvoir ainsi une liberté et du choix, des options qui devraient vite devenir le pilier du mode d'habitat de demain selon eux, dans une logique du « bien habiter ».

Au niveau du confort, la conception de cette tour a été pensée autour de stratégies passives pour l'adapter à l'usage, maitriser son impact sur l'environnement, et réduire les nuisances. Dans ce cadre, un procédé à la fois innovant et vernaculaire de rafraichissement passif en été par des cheminées solaires sera mis en place.

Espace public et privé

Tour multi-programmatique, le bâtiment accueillera en plus des logements, un restaurant , une galerie d'art, un bar panoramique et des bureaux. Le bar public sera complété par un espace partagé, permettant à tous les copropriétaires de profiter de l'exclusivité du panorama. Le rez-de-chaussé et le sommet du bâtiment seront ouverts au public, pour qu'il s'approprie les lieux et en fasse un « objet de fierté » ou une « curiosité touristique ».

Le projet devrait voir le jour en décembre 2017 avec un investissement de 40 millions d'euros de la part des promoteurs Proméo Patrimoine et Evolis Promotion.

C.T

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