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Achat immobilier : la négociation des prix, toujours un passage obligé ?

Publié le 13 juillet 2018

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Bien que le marché de l’immobilier soit toujours porteur, selon la FNAIM, de nombreuses menacent continuent de peser sur l’activité des professionnels du secteur. Pour autant, le « Baromètre de la négociation immobilière » publié ce 12 juillet par Logic-Immo.com et le JDN fait état d’au moins un point positif. Les acquéreurs sont en effet de moins en moins enclins à négocier le prix de leur futur logement. Les détails.
Achat immobilier : la négociation des prix, toujours un passage obligé ?  - Batiweb
Le Journal du net (JDN) et Logic-Immo.com ont dévoilé ce 12 juillet leur Baromètre trimestriel de la négociation immobilière. Avec une surprise à la clé : « C’est la première fois [en 4 ans, ndlr] que nous observons une part aussi importante d’acquéreurs qui n’envisagent pas de négocier », comme le relate Stéphanie Pécault, responsable des études au sein du portail d’annonces immobilières et porte-parole de l’Observatoire du moral immobilier.

En effet, 89% des futurs acheteurs ayant participé à l’enquête sont prêts à négocier les prix du logement de leurs rêves. Si ce taux reste particulièrement élevé, il est néanmoins à son niveau le plus bas depuis longtemps, ayant reculé de 4,3 points par rapport au maximum enregistré fin 2016.

D’après Stéphanie Pécault, « si les futurs acquéreurs en France sont très largement ouverts à une étape de bras de fer avec le vendeur, ils semblent désormais prendre de plus en plus conscience que ce n’est pas une étape incontournable ».

Des prix considérés comme trop élevés par les acquéreurs

En revanche, même parmi les acheteurs pour qui la case ‘’négociation’’ est inévitable, bon nombre d’entre eux ne s’attendent pas forcément à une réduction du prix. Paradoxalement, d’après le Baromètre, seulement 40% des répondants se considèrent comme des « acquéreurs à l’affût d’une ristourne systématique sur le prix de vente quel que soit le prix affiché ».

Il n’empêche qu’une grande majorité de ménages estime que les prix actuels des logements ne sont pas vraiment ou pas du tout réalistes. Près de 60% des sondés sont d’accord avec cette affirmation, tout particulièrement dans l’ancien (59%), contre 56% pour la construction neuve et 52% pour le segment de la promotion immobilière.

« S’ils ne sont qu’un tiers (34%) à considérer les prix comme réalistes, les acquéreurs commencent à changer de comportement sur la question des prix et ne négocient pas systématiquement », observe Stéphanie Pécault. « La raison de ce revirement se trouve dans une tension croissante sur le marché avec, désormais, un ratio de près d’1 vendeur pour 2 acheteurs. Ainsi, avec ce déséquilibre entre l’offre et la demande, le scénario d’une hausse des prix est de plus en plus privilégié par les candidats à l’accession (41%) ». À suivre, donc !

F.C
Photo de Une : ©Fotolia

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