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Energies marines : Edouard Philippe reconnaît un certain « retard » en France

Publié le 22 novembre 2017

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La semaine dernière, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) réclamait la mise en place d’un calendrier « lisible » des appels d’offres liés aux énergies marines, profitant ainsi du fort potentiel dont dispose la France. Le 21 novembre, le Premier ministre Edouard Philippe a profité des Assises de la mer au Havre pour annoncer des initiatives censées combler une partie du retard de la France en matière d’énergies marines.
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Il y a quelques jours, les filières des énergies marines renouvelables publiaient un communiqué commun adressé au gouvernement afin de demander un calendrier « stable et lisible » des appels d’offres commerciaux. Une manière, pour le Syndicat des énergies renouvelables, de tirer profit du fort potentiel de développement dont dispose la France.

Des réclamations qui ont semble-t-il été entendues. En effet, Edouard Philippe a reconnu ce mardi 21, lors des Assises de la mer au Havre, que l’hexagone était en retard en matière d’énergies marines. « Je crains que si nous voulons rattraper ce retard, il ne nous faille souquer très ferme », a-t-il déclaré.

Des efforts annoncés, mais…

Souhaitant visiblement combler ce retard, le gouvernement a annoncé plusieurs changements pour 2018. « Les études préalables en vue de l’engagement des futurs appels d’offres dans l’éolien flottant en Bretagne et en Méditerranée » seront ainsi lancées dans les mois à venir, de même que « les études environnementales sur le projet de parc éolien posé au large d’Oléron ».

Si Edouard Philippe a demandé à ce qu’« un travail de simplification radicale des procédures » soit fourni, l’ensemble de ces mesures est apparu insuffisant pour bon nombre d’acteurs des énergies marines renouvelables.

C’est notamment le cas du Syndicat des énergies renouvelables, dont le président Jean-Louis Bal a considéré que le discours du Premier ministre était « assez décevant ». « Il n’y pas un mot sur l’hydrolien (qui utilise la force des marées pour produire de l’énergie) », a-t-il déploré. 

Invité à tenir le discours de clôture des Assises, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a soutenu Edouard Philippe et fait part de sa volonté de réduire à « moins de sept ans » le délai nécessaire à la création d’un parc éolien en mer. « Nous allons simplifier les procédures », a-t-il promis. À quand le passage à l’acte ?

F.C (avec AFP)
Photo de Une : @EPhilippePM (Twitter)

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