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La justice rejette un recours contre le parc éolien en mer de Fécamp

Publié le 22 juin 2017

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La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté mercredi 22 juin le recours de plusieurs associations, déposé collectivement contre la construction d’un parc de 83 éoliennes en mer au large des villes touristiques de Fécamp et d’Etretat. Les raisons de ce rejet ne sont pas encore connues.
La justice rejette un recours contre le parc éolien en mer de Fécamp - Batiweb
La cour administrative d’appel de Nantes a – une nouvelle fois – rejeté un recours contre le parc offshore de 83 éoliennes au large de Fécamp et d’Etretat.

C’est Cécile Dutreuil, vice-présidente de « Protection du site des petites dalles », une des sept associations de défense de l’environnement à l’origine de ce recours, qui a communiqué la nouvelle à la presse.

Les associations cherchent à faire annuler l’autorisation d’exploiter ce parc en mer, délivrée par arrêté préfectoral en avril 2016 à la société Eoliennes Offshore des Hautes Falaises (EOHF), un consortium piloté par EDF Energies nouvelles (EDF EN).

Le projet en question prévoit notamment l’installation de 83 éoliennes d’une puissance totale de 498 mégawatts (MW), à une distance comprise entre 13 et 22 km du littoral, sur une surface globale de 67 km2. Le projet, relativement ambitieux, doit alimenter en électricité plus de 770 000 personnes, ce qui, précise le site internet du projet, représente quand même plus de 60% des habitants de Seine-Maritime !

Pas de quoi impressionner les associations, qui avaient annoncé dès août 2016 le dépôt d’un recours, dénonçant « l’absurdité de ce projet pharaonique de 83 éoliennes géantes de 175m de haut », redoutant que ce projet n’entraîne « la destruction du site emblématique d’Etretat » ainsi que de ses falaises.

Les motivations de la cour administrative d'appel de Nantes quant au rejet de ce recours n'étaient pas connues mercredi soir.

Des recours fréquents

C’est la juridiction administrative qui est la seule compétente en France pour statuer, en premier et dernier ressort, sur les litiges relatifs aux installations de production d'énergie renouvelable en mer. Elle avait déjà rejeté le 15 mai un recours similaire dirigé contre un parc offshore de 80 éoliennes au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

De nombreux recours à travers la France ont été déposés contre de nombreux parcs éoliens ou installations environnementales, dénonçant souvent un emplacement jugé trop proche des populations ou de sites protégés et/ou touristiques.

La cour doit prochainement statuer sur un troisième recours, déposé contre le parc éolien en mer de Courseulles-sur-Mer (Calvados), également attribué en 2012 à EDF lors d'un premier appel d'offres gouvernemental national.

F.T
photo de une : © Fotolia

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