Sur certains marchés, le donneur d’ordre doit faire appel à un économiste ou un programmiste dont il devra vérifier les compétences « RGE », au travers d’une qualification ou certification issue d’un organisme indépendant. Une demande formulée dans la circulaire ministérielle Performance énergétique et accessibilité du 18 juillet 2013, qui appelle les maîtres d’ouvrage « d’exiger des candidats aux marchés de performance énergétique ou de mise en accessibilité des bâtiments de l’État qu’ils disposent des certificats de qualification délivrés par des organismes accrédités ou toute preuve équivalente ».

Conscient de l’importance de cette avancée et du rôle qu’il a à jouer, l’OPQTECC initie, dès septembre 2013, le groupe de travail « RGE ». Depuis, trois économistes de la construction et trois programmistes se consacrent à la définition des prérequis nécessaires aux professionnels pour l’obtention de qualifications « RGE ».

En signant, le 4 novembre dernier, la charte « RGE études », l’OPQTECC prend de fait « des engagements pour faire évoluer ses référentiels de signes de qualité délivrés aux professionnels réalisant des prestations intellectuelles concourant à la performance énergétique des bâtiments et des installations d’énergie renouvelable ». Son groupe de travail dédié prend de suite en compte l’ensemble des exigences de la charte (audits de références, formations spécifiques à l’efficacité énergétique?) en vue de la création des qualifications « RGE études ».

B.P