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Rénovation énergétique, économie circulaire… l’UFC-Que Choisir s’exprime

Publié le 14 mai 2018

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Alors que le Gouvernement a présenté il y a peu le plan de rénovation énergétique des bâtiments et la feuille de route pour l’économie circulaire, l’UFC-Que Choisir revient sur l’essentiel des propositions. Son président, Alain Bazot, rappelle notamment l’importance de mettre en place des « règles claires » et des « mesures concrètes qui obligent les professionnels ».
Rénovation énergétique, économie circulaire… l’UFC-Que Choisir s’exprime - Batiweb
L’UFC-Que Choisir s’est tout d’abord exprimé sur la feuille de route pour l’économie circulaire. Alain Bazot se satisfait de « la reprise de bon nombre de nos propositions dans ce programme qui, souhaitons-le, ne finira pas à la poubelle ».

Il salue le renforcement de la gouvernance des éco-organismes, « notamment en objectivant les coûts de collecte et de traitement des déchets couverts par les REP et en renforçant les sanctions financières en cas de non atteinte des objectifs réglementaires ».

Il regrette néanmoins que « la mise en place d’une Autorité administrative indépendante pourtant préconisée, comme nous, par le rapport Vernier n’ait pas eu l’oreille du gouvernement ».

Il encourage le Gouvernement à « donner rapidement vie à cette feuille, sans passer par la case poubelle ou recyclage, et ce même si la route, face aux lobbys des fabricants et industriels, ne manquera pas d’être semée d’embûches ».

Convaincre les consommateurs de l’intérêt de la rénovation

Concernant le plan pour la rénovation énergétique des bâtiments, Alain Bazot estime qu’il est « une évolution de l’existant ». « Il faut néanmoins souligner qu’il contient des avancées que l’UFC-Que Choisir attendait depuis longtemps ».

L’association cite « la fiabilisation et l’opposabilité des diagnostics de performance énergétique (…). Les consommateurs doivent pouvoir mettre en responsabilité le diagnostiqueur en cas d’erreur manifeste de sa part ».

Si le label RGE doit évoluer « avec une amélioration des formations et un renforcement des contrôles des professionnels bénéficiant du label », Alain Bazot prévient qu’il « ne faut pas crier victoire trop vite tant certaines annonces passées n’ont pas été suivies d’effets, d’où nos constats peu reluisants sur le RGE ».

Il souligne enfin que pour dynamiser l’activité, les consommateurs devront comprendre l’intérêt de la rénovation énergétique et avoir « l’assurance de réduire réellement leur facture ».

Il conclut : « La confiance nécessaire au bon fonctionnement et développement du marché de l’efficacité énergétique ne se décrète ni ne se gagne grâce à la seule annonce d’objectifs ambitieux. Elle doit se construire sur la base de règles claires de responsabilité et de mesures concrètes qui obligent les professionnels. A bon entendeur… ».

R.C
Photo de une : ©Fotolia

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