Depuis l'arrivée du multimilliardaire qatarien Nasser Al-Khelaïfi à la présidence du Paris-Saint-Germain en novembre 2011, le club et ses supporteurs ne savent pas si le stade actuel, le Parc des Princes, serait toujours la maison du PSG pour les saisons à venir. Depuis quelques jours, le voile s'est enfin levé sur ce sujet, et le président à clairement fait savoir qu'il souhaitait voir le PSG continuer à jouer au stade de la porte de Saint-Cloud. Mais pas à n'importe quel prix. « Notre volonté est de rester ici. La première option est de détruire, puis reconstruire le Parc sur le même site, pour en faire une enceinte de 60 000 places. C’est un projet très ambitieux. La seconde option serait de rénover le stade pour passer la capacité à 50 000 places. Ce n’est pas beaucoup… » a indiqué le président au journal Le Parisien.

Pour la Marie de Paris, démolir l'enceinte pour la reconstruire est impossible. « On leur a dit et redit que cette option n’est pas possible. En France et à Paris, il y a un certain de nombre de lois et de règlements qui font qu’on ne peut pas démolir comme ça un ouvrage comme le Parc des Princes. Et à la limite, si on pouvait le faire, ça prendrait huit à dix ans à cause des recours mais aussi de l’appel d’offre qu’il va falloir lancer pour le concours d’architectes. On ne peut pas céder comme ça le terrain aux Qatariens. Est-ce que cette solution serait la meilleure pour les propriétaires du PSG ? Je ne crois pas » a précisé au Parisien M. Vuillermoz, l’adjoint aux sports de Bertrand Delanoë.

L'adjoint aux sports s'est en revanche félicité que les propriétaires du PSG aient décidé de rester à Paris et s'est prononcé en faveur de la deuxième option avancée par M. El Khelaifi, une rénovation du stade actuel qui porterait sa capacité à 50 000 places. « Ce projet de rénovation tient la route, c'est d'ailleurs une proposition que l'on a faite », a-t-il dit. Il a ajouté que les discussions se poursuivaient avec le groupement Vinci-Colony Capital-PSG autour de la signature d'un bail emphytéotique administratif (BEA), préalable indispensable au début des travaux de rénovation. « Il faut que cela aboutisse avant le mois de juillet. Au-delà ce serait impossible » d'avoir des matches de l'Euro au Parc des Princes, a-t-il dit.

Bruno poulard