Cette conférence débattra des enjeux de la "zone dense", de Paris et des communes limitrophes. Le principe de cette instance, qui ne sera "pas institutionnelle", avait été décidé en mars 2005, a rappelé M. Mansat, en soulignant la nécessité d'un tel lieu de dialogue pour "mieux coordonner les politiques publiques des transports, du logement, du développement économique, etc". "C'est une réunion avec Paris, il ne s'agit pas de +Grand Paris+", a-t-il précisé.

M. Mansat faisait référence à l'idée de récréer à peu près l'ancien département de la Seine --avec les vingt arrondissements et les départements limitrophes de Paris-- ressurgie lors de discussions sur le prochain Schéma directeur d'aménagement du territoire de l'Ile-de-France, qui sera débattu fin juin au Conseil régional d'IDF.

Le 18 mai, l'architecte Roland Castro, candidat de "l'Utopie concrète" à la présidentielle de 2007, s'est déclaré favorable à un "Grand Paris", lors d'une conférence de presse avec Jean-Luc Romero (UMP) et Georges Sarre (MRC). Lundi dernier, la candidate UMP aux municipales de 2008 à Paris, Françoise de Panafieu, a affirmé que la politique des transports devait être abordée de "manière globale" dans la capitale et les communes limitrophes, en s'inspirant du Grand Londres.

Sont conviés à l'Hôtel de ville mercredi les maires de Garches, Jacques Gautier (UMP), Sceaux Philippe Laurent (UDF), des Lilas Daniel Guiraud (PS), de Saint-Ouen Jacqueline Rouillon (PCF), de Montreuil Pierre Brard (app-PCF), de Clichy-sous-bois Claude Dilain (PS), du Kremlin-Bicêtre Jean-Luc Laurent (MRC), d'Issy-les Moulineaux André Santini (UDF) et de Saint-Mandé Patrick Beaudoin (UMP).

Dans une déclaration à l'AFP, Jean-Luc Laurent (MRC), maire du Kremlin-Bicêtre, (Val-de-Marne), s'est déclaré mardi "hostile à toute conférence métropolitaine", notant que "le bon cadre, c'est toute la région Ile-de-France". "Il faut un lieu de débats dans la région qui regroupe les collectivités interessées", a déclaré de son côté à l'AFP M. Huchon. "Mais, a-t-il ajouté, si l'on traite de problèmes globaux,il ne doit pas être limité à Paris et aux communes alentour: le niveau régional est alors le plus pertinent".