ConnexionS'abonner
Fermer

Icade (CDC) étudie l'opportunité de prendre le statut SIIC

Publié le 15 juin 2007

Partager : 


PARIS, 13 juin 2007 (AFP) - Icade, filiale d'immobilier concurrentiel de la Caisse des dépôts (CDC), étudie "l'opportunité" d'une "éventuelle extension du régime SIIC (société immobilière cotée), lui donnant ainsi un statut de foncière cotée, indique un communiqué publié mercredi.
"Lors de sa réunion du 12 juin, le conseil d'administration d'Icade a examiné le plan stratégique de l'entreprise et l'actualisation de son programme d'investissement", précise-t-on dans le communiqué. Dans ce cadre, le PDG d'Icade, Etienne Bertier, a été mandaté pour "étudier les modalités et le calendrier d'une nouvelle extension du régime SIIC (Sociétés d'investissement immobilier cotées, ndlr) au sein d'Icade". La décision du conseil d'administration est prévue au cours du second semestre 2007.

Dans cette optique, Icade continue sa politique d'acquisitions de murs et annonce, dans le même communiqué, l'achat de 66% de la Tour Descartes dans le quartier de La Défense, à côté de Paris et de trois cliniques à Agen, Pau et Aire-sur-Adour. Basé sur le principe de la "transparence fiscale", le régime SIIC impose aux sociétés, qui ne supportent plus d'impôt à leur niveau, de redistribuer à hauteur de 85% les bénéfices provenant de leurs revenus locatifs et à 50% ceux des plus-values de cession.

Elles sont également obligées d'acquitter à l'entrée du système un impôt forfaitaire (+exit tax+) de 16,50% sur leurs plus-values latentes. Si la décision devait être prise de faire passer Icade sous le régime SIIC, cela excluerait de facto la reprise, par ce groupe, de l'administrateur de biens Lamy, prévue dans le cadre d'un accord passé entre la CDC et les Caisses d'Epargne. Le régime SIIC implique qu'au moins 80% de l'activité de la société soit consacré au foncier, le reste pouvant être dédié à d'autres secteurs de l'immobilier (promotion, administration, etc). L'intégration de Lamy au périmètre d'Icade ne lui permettrait pas de respecter cette répartition.

En mai 2006, alors que la CDC sortait du capital de l'Ecureuil, une lettre d'intention prévoyait des cessions d'actifs, parmi lesquelles l'apport à Icade des 67,5% du capital de Lamy, deuxième administrateur de biens en France. Mais, à ce jour, la cession de Lamy n'a pas encore été concrétisée. D'autant qu'avec la signature d'un accord entre le promoteur Nexity et la Caisse d'Epargne, les activités de l'administrateur de biens sont très convoitées par ce qui doit devenir le premier pôle immobilier de France.

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.