Les deux pôles mondiaux de Rhône-Alpes ont reçu la majorité de ces crédits, avec 84 millions d'euros pour Minalogic, dédié aux nanotechnologies, et 16 millions pour Lyon Biopôle, consacré au diagnostic et au vaccin. L'essentiel de ces moyens est dédié au financement des projets de recherche et développement, a précisé le préfet au cours d'une conférence de presse destinée à présenter la "rencontre mondiale des clusters et pôles de compétitivité", qui se tiendra du 9 au 13 octobre à Lyon. La région Rhône-Alpes a été en France pionnière de la démarche des pôles de compétitivité, qui consiste à mettre en relation le monde de l'entreprise et celui de la recherche autour de projets innovants, a rappelé à cette occasion le président du Conseil régional, Jean-Jack Queyranne (PS).

En juillet 2005, lors de la désignation par le gouvernement de 66 pôles de compétitivité, Rhône-Alpes avait obtenu ce label pour 15 projets, ce qui l'a placée en tête de toutes les régions françaises. Un an plus tard, le gouvernement a estimé que tous les pôles désignés étaient "opérationnels" et que les financements publics annoncés (1,5 milliard d'euros sur trois ans) étaient mis en oeuvre "au rythme prévu". La rencontre mondiale prévue pour octobre devrait permettre à la région Rhône-Alpes de "montrer son savoir-faire" et de "s'inspirer d'autres expériences", a ajouté Jean-Jack Queyranne, qui espère ainsi la placer "en pôle position parmi les régions innovantes en Europe".