WattImpact.com propose de réduire l'impact sur l'environnement des sites web par le choix volontaire de l'électricité verte pour leur fonctionnement global. En effet, n'importe quel site web induit des consommations électriques pour alimenter les serveurs qui l'hébergent, les routeurs qui assurent la connexion à la toile et les ordinateurs des internautes qui le visitent. Ces consommations ne sont pas neutres : l'industrie informatique serait responsable de 2% des émissions mondiales de CO2, soit autant que le transport aérien, d'après le consultant Gartner.

Un petit clic permet à tout propriétaire d'un site de se rendre compte, grâce à la pastille "site électriquement vert", de l'état de la certification du site et d'estimer, en temps réel, les kWh consommés du fait de son activité. La méthode de calcul se base sur des paramètres comme le nombre de pages vues par mois. En fonction du trafic, WattImpact annonce garantir l'origine renouvelable des consommations électriques estimées induites pour les seuils indiqués.

Réinvestir dans des projets "verts"

Agir directement sur les modes de production de l'électricité est la solution pour demain. Intégrer dans la consommation des sites une part d'électricité renouvelable, sans changer techniquement de fournisseur d'électricité, ni d'hébergeur informatique est désormais possible grâce aux Certificats Verts RECS (Système européen de certification de l'énergie renouvelable - Renewable Energy Certificate System). Ce référentiel de traçabilité de l'énergie électrique d'origine renouvelable apporte la preuve de consommation d'une électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables.

Le modèle de promotion proposé par Watt Value s'inspire des pratiques européennes d'offres "vertes" et permet de privilégier une électricité de faible impact environnemental, issue par exemple de petites centrales hydroélectriques, de centrales biomasse ou de fermes éoliennes. Il propose aussi d'imposer une quote-part réinvestie d'un centime d'euros par kWh certifié en faveur de projets nouveaux.

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Laurent Perrin