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A la découverte d’un nouveau type de construction

Publié le 20 octobre 2006

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Venise repose sur des pilotis en bois, tout comme les fondations médiévales de la cathédrale Notre Dame de Paris... Et les maisons à colombages qui font le charme de nos villages anciens ont également traversé paisiblement les siècles. De quoi tordre le cou à bon nombre d’idées reçues sur le bois et ses qualités !
«Le bois multiplie vraiment les avantages, estime Joël Sarlot, président du CAUE*. Si tant est que l’on en fait un bon usage, c’est-à-dire que l’on utilise les bonnes essences avec les bons traitements et que l’on sait respecter l’environnement paysager et bâti». Il est vrai que l’on n’apprécierait pas forcément de voir la Vendée colonisée par des chalets suisses en rondins ou des maisons de type finlandais. Mais, sans aller jusqu’à ces extrêmes, les possibilités architecturales intégrées à notre territoire restent impressionnantes.

Cinq fois moins lourde qu’une construction maçonnée, la maison en bois peut avoir un étage ou s’adapter à un sol en pente, se marie très bien avec les autres matériaux, accepte de rester naturelle ou d’être peinte... De plus, les maisons en bois sont modulables : ôter une cloison, percer une baie vitrée ou réaliser un agrandissement sont des opérations facilitées. Pas étonnant que dans beaucoup de pays industrialisés, comme aux Etats-Unis ou en Europe du Nord, le bois soit aujourd’hui considéré comme le matériau high-tech par excellence et que plus de 90% des maisons en soient pourvues.

Confort de vie

Résistant comme la pierre, puissant comme l’acier, le bois offre également un confort de vie très apprécié. Chaleureux, il est un excellent isolant et permet de réaliser 20 % d’économie de chauffage par rapport aux autres constructions. Matériau vivant, le bois respire, c’est-à-dire qu’il absorbe et restitue en continu l’humidité de l’air ambiant.

En résulte un climat d’habitation très sain et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, une excellente résistance au feu. Mauvais conducteur, le bois transmet en effet dix fois moins vite la chaleur que le béton et deux cent cinquante fois moins vite que l’acier.

Enfin, l’entretien des maisons en bois est fonction des essences utilisées. En règle générale, il est minime, mais dans les régions humides où les termites sévissent, il faut tout de même s’assurer que les fondations soient bien traitées en profondeur et veiller à ce que le bois mort (tombé des arbres ou mis en réserve pour le chauffage) ne reste pas plus d’un an au sol.

* CAUE : Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement

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