Initialement stoppé, le chantier de la médiathèque de Rouen reprend son cours
Après avoir annoncé l'arrêt du chantier de la médiathèque de 600 places dans la ville de Rouen, le maire (PS) Valérie Fourneyron a finalement décidé de garder la médiathèque conçu par l'architecte Rudy Ricciotti, dont le chantier est déjà entamé. Mais Le bâtiment n'abritera pas une bibliothèque centrale mais les archives vivantes du département ainsi qu'une bibliothèque de quartier.
Nouveau rebondissement dans « l'affaire » de la médiathèque de Rouen. Au début du mois, le maire (PS) Valérie Fourneyron avait décidé en juin de stopper le projet, initié par l'ancienne équipe municipale, mettant en cause les finances de la ville trop catastrophiques pour supporter un tel investissement (44 millions d'euros). Le « Projet trop coûteux, 44 millions d'euros, au regard de l'état des finances de la ville, située dans un endroit ne répondant pas en termes de transports aux critères d'accessibilité pour tous et ne correspondant pas à la politique de lecture publique, inscrite dans notre programme de campagne électorale, que nous souhaitons développer, la médiathèque ne sera pas achevée » avait expliqué le maire.
Une décision surprenante car la ville avait déjà payé 9 millions d'euros au constructeur et que deux étages de la médiathèque sont pratiquement construits. La perte pour la ville était estimée à 13 millions d'euros en comptant l'indemnisation des entreprises. Une décision qui n'avait laisse insensible la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui avait réagi en indiquant qu'elle « regrette que cette décision ait été prise sans concertation préalable avec ses services, alors même qu'elle avait missionné une inspection pour évaluer cet équipement à la demande de la mairie de Roue ».
La mairie de Rouen est finalement revenue sur sa décision et a décidé de reconvertir le bâtiment. «la ville a redéfini le projet après des rencontres avec l'architecte du projet, Rudy Riccioti. Le bâtiment n'abritera pas une bibliothèque centrale mais les archives vivantes du département ainsi qu'une bibliothèque de quartier», a indiqué lundi le cabinet de Valérie Fourneyron. «Le projet va coûter le même prix. Mais comme le département de la Seine-Maritime mettra 20 millions d'euros, la participation de la ville se réduira à 18 millions contre 38 initialement» ajoute le cabinet.
Le bâtiment de 10.000 m² à façades composées d'un mikado dansant dans le béton devrait être achevé fin 2009, pour une ouverture début 2010.
Bruno Poulard (avec AFP)
Une décision surprenante car la ville avait déjà payé 9 millions d'euros au constructeur et que deux étages de la médiathèque sont pratiquement construits. La perte pour la ville était estimée à 13 millions d'euros en comptant l'indemnisation des entreprises. Une décision qui n'avait laisse insensible la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui avait réagi en indiquant qu'elle « regrette que cette décision ait été prise sans concertation préalable avec ses services, alors même qu'elle avait missionné une inspection pour évaluer cet équipement à la demande de la mairie de Roue ».
La mairie de Rouen est finalement revenue sur sa décision et a décidé de reconvertir le bâtiment. «la ville a redéfini le projet après des rencontres avec l'architecte du projet, Rudy Riccioti. Le bâtiment n'abritera pas une bibliothèque centrale mais les archives vivantes du département ainsi qu'une bibliothèque de quartier», a indiqué lundi le cabinet de Valérie Fourneyron. «Le projet va coûter le même prix. Mais comme le département de la Seine-Maritime mettra 20 millions d'euros, la participation de la ville se réduira à 18 millions contre 38 initialement» ajoute le cabinet.
Le bâtiment de 10.000 m² à façades composées d'un mikado dansant dans le béton devrait être achevé fin 2009, pour une ouverture début 2010.
Bruno Poulard (avec AFP)
