HLM et loi SRU : la fondation Abbé Pierre demande des sanctions plus fortes
congrès HLM à Montpellier, des sanctions plus fortes pour les villes qui ne
respectent pas l'obligation de construction de logements sociaux dictée par la
loi Solidarité et rénovation urbaine (SRU), affirme-t-elle lundi.
Trois ans après le vote, "on observe de fortes disparités", souligne la fondation, alors que les résultats globaux sont "positifs": 19.000 logements sociaux ont été construits sur 21.000 attendus, en un an (sur 2002-2003). Mais certaines communes ont fait des efforts importants, notamment celles qui avaient déjà un fort pourcentage de logements sociaux (entre 15 et 20%), tandis que d'autres n'en ont construit aucun (30% des communes de province et 40% des communes d'Ile-de-France).
"Certaines communes affichent une volonté de ne pas construire de HLM et préfèrent payer la taxe, d'autres font état de leur problème de foncier, alors qu'elles continuent à construire du logement privé, cela ne peut pas durer", affirme Patrick Doutreligne, délégué général adjoint de la Fondation, qui va demander mardi de "tripler ou quadrupler les sanctions financières".