Ce nouveau "réseau régional structurant" sera mis en place dans les 3 à 6 mois, essentiellement à partir de lignes déjà existantes mais où l'offre sera renforcée et améliorée. Il comprendra dans sa première phase de développement 77 lignes: 39 en grande couronne auxquelles viendront s'ajouter 9 lignes nouvelles, 20 en petite couronne et 18 à Paris. Le coût global de cette première phase sera de 70 millions d'euros par an (35M EUR pour la grande couronne, 18M EUR pour la petite couronne et 17M EUR pour Paris) intégralement financé par le STIF. En ce qui concerne la grande couronne, le premier objectif est d'établir une rocade entre des principaux pôles que constituent les villes nouvelles - Cergy, Saint-Quentin, Evry, Sénart, Marne la Vallée - et la plate-forme aéroportuaire de Roissy.

L'autre but est de favoriser les déplacements régionaux vers les pôles urbains, les pôles d'emploi ainsi que vers certaines villes "trait d'union", dont la population est supérieure à 10.000 habitants. Sur ce réseau de grande couronne la "norme minimale garantie" sera d'un bus au moins toutes les 30 minutes en heures de pointe (de 5H30 à 9H00 et de 17H00 à 21H00), toutes les 60 minutes en heures creuses et le week-end. Les lignes desservant Roissy, Orly, le MIN de Rungis et Marne la Vallée fonctionneront le dimanche de 6H00 à 21H00. En petite couronne, 13 lignes de rocades et 7 lignes radiales vers Paris sont concernées, avec des renforcements en soirée, en heures de pointe et le week-end.

A Paris, la mise en place du réseau se traduira par la mise aux normes Mobilien (circulation en couloir protégé pour améliorer la régularité) de 10 lignes. Sur 8 lignes assurant la liaison avec des villes limitrophes de la capitale et avec l'hôpital Pompidou de nouveaux services seront créés en soirée et le dimanche. A Paris et en petite couronne, la norme minimale ira d'un bus toutes les 10 minutes en heure de pointe à 30 minutes le dimanche.

La mise en place de ce réseau, réalisé en partenariat avec les départements d'IdF, la RATP (260 lignes dont 200 hors Paris) et l'Association Optile, regroupant les entreprises privées de transports (1.000 lignes essentiellement en grande couronne), devrait apporter "plus de cohérence et de lisibilité" à l'offre régionale de transports, selon le STIF.