Le service de presse du gouvernement n'était pas joignable immédiatement. Deux projets se font concurrence depuis plusieurs années pour transporter vers l'Asie les réserves pétrolières de la Sibérie orientale. L'un allant vers le port de Nakhodka, pour desservir le Japon, l'autre allant vers la Chine. En septembre, les autorités russes avaient annoncé que le projet japonais (4.130 km, tout en territoire russe, entre Taichet et le port de Nakhodka) avait la préférence, tout en soulignant qu'une expertise sur la rentabilité du projet devait encore avoir lieu.

Pékin avait ensuite annoncé que la Russie lui avait assuré qu'elle pourrait envisager de construire à partir de cet oléoduc japonais un embranchement allant vers la Chine.