"J'ai toujours plaidé pour un processus d'internationalisation des entreprises. Mais il ne me semble pas mal qu'il y ait des entreprises espagnoles où les centres de décision maintiennent" une identité espagnole, a-t-il dit lors d'une conférence à Madrid organisée par le forum Nueva Economia.

"Mais cela ne veut pas dire qu'elles ne peuvent avoir des actionnaires étrangers", a-t-il souligné. Le mois dernier, l'ancien commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires s'est montré favorable à une solution qui garantirait le caractère espagnol de la banque BBVA, dans une allusion à la tentative du groupe de btp et immobilier espagnol Sacyr Vallehermoso d'acquérir 3,1% de son capital.

Banco Bilbao Vizcaya Argentaria (BBVA), deuxième banque espagnole, s'est opposée avec fermeté aux vues de Sacyr Vallehermoso qu'elle considère comme étant hostiles.

Ces déclarations de M. Solbes avaient été durement critiquées par l'opposition de droite selon laquelle elles constituaient une ingérence du gouvernement dans le fonctionnement d'une entreprise.

Début février et en référence à ce sujet, le Premier ministre socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, avait affirmé que le gouvernement n'intervenait pas dans le fonctionnement des entreprises et n'avait ni "promu" ni " empêché" des décisions d'entreprises.