Veolia met fin aux désinvestissments dans activités non stratégiques
désinvestissements dans des activités non stratégiques avec la vente de ses parts dans l'espagnol FCC (btp et services), a affirmé son président Henri Proglio dans un entretien paru lundi dans le quotidien économique Cinco Dias.
"Le groupe a respecté rigoureusement ce qu'il avait annoncé, c'est-à-dire recentrer ses activités sur ce qui constitue l'axe principal de son développement prioritaire", à savoir ses métiers de services à l'environnement, a-t-il expliqué.
M. Proglio admet que le fait de ne pas participer à la gestion de Fomento de Construcciones y Contratas (FCC) a été "un élément déterminant et définitif" pour la sortie du groupe français de services de FCC.
"Notre protocole d'accord initial prévoyait un axe de développement central prioritaire autour des activités des services à l'environnement. Cette orientation stratégique n'a absolument pas été suivie et cela nous a amenés à constater que les orientations de notre partenaire n'étaient pas compatibles avec les nôtres", a-t-il poursuivi.
Selon M. Proglio, l'évolution boursière de FCC a été "très positive au cours des derniers mois" et c'était un moment idéal pour réaliser l'opération mentionnée.
L'intérêt de Veolia pour l'Espagne reste "intact" et "nous souhaitons atteindre dans ce pays une bonne position dans les services à l'environnement", a-t-il réaffirmé. "Nous voulons nous y développer avec les meilleurs partenaires possibles et pourquoi pas aussi avec FCC" (...). Nous étudions pour cela quelques idées", a-t-il souligné.
Le 29 juillet, Veolia Environnement a annoncé qu'il avait cédé pour 916 millions d'euros ses parts dans FCC à un groupe d'investisseurs mené par la femme d'affaires Esther Koplowitz, ce qui lui permet de réduire son endettement net de 1,1 milliard d'euros.
Veolia détenait 49% de la holding B-1998, qui possèdait elle-même 52,5% de FCC. Le reste du capital de cette holding est entre les mains de Mme Koplowitz.