Les analystes tablaient sur un bénéfice net de 15,6 millions, après que Wienerberger eut réalisé un résultat net de 4,9 millions un an plus tôt. Au premier trimestre, le résultat avant intérêts, taxes, amortissements et provisions (Ebitda) a progressé de 51% à 83,9 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires s'est accru de 32% à 507,3 millions. Ce résultat s'explique principalement par une conjoncture favorable et un hiver clément en Europe, où Wienerberger réalise 85% de son activité. Il s'accompagne toutefois, comme prévu, d'une baisse de 50% du résultat opérationnel aux Etats-Unis, dans un contexte de crise immobilière.

Les résultats en Europe ont notamment été tirés par le dynamisme des marchés allemand, polonais, tchèque, roumain, slovaque, belge et néerlandais, a souligné Wienerberger. Le groupe, qui emploie 14.000 personnes en Europe et aux Etats-Unis, prévoit d'investir 400 millions d'euros cette année pour consolider son expansion et vise notamment un rachat du britannique Baggeridge.