Après la taxe sur les opérateurs mobiles et les fournisseurs d'accès à Internet pour financer l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques, l'Etat qui, pour supporter un investissement public supplémentaire de 1,5 milliard d'euros, a choisi de créer un nouveau prélèvement de 1,1 % sur le capital pour financer le RSA, voici venu la taxe écolo, qui concernera bientôt les téléviseurs les plus polluants.

Il ne s'agit pas de taxer les programmes polluants qui annihilent le bulbe des téléspectateurs, non il s'agit en fait d'un bonus-malus principe déjà appliqué à l'automobile transposé aux téléviseurs en fonction de la taille de l'écran et de leur consommation électrique. Un malus pouvant aller jusqu'à 15% du prix de vente, soit une centaine d'euros. Au total, 25% des écrans écoulés chaque année seraient touchés.

Et c'est loin d'être terminé puisque Jean-Louis Borloo confirme travailler sur une centaine de produits qui seront des petites goutes mais qui viendront se rajouter au vase déjà plein de la fiscalité. Il est également question que les automobilistes déjà pénalisés par l'augmentation du prix des carburants voient le prix des péages augmenter, les sociétés d'autoroute, négociant actuellement leurs tarifs avec l'Etat, voudraient obtenir de nouvelles hausses.

Frank Esser, le patron de SFR Furieux d'avoir à payer une taxe de presque 100 millions d'euros pour compenser le prochain manque à gagner de France télévisions propose une idée lumineuse. Taxer directement EDF. Il s'est en effet amusé à calculer que les programmes télé généraient un chiffre d'affaire de 1,5 milliards d'euros par an, de part la consommation de nos télévisions... Il fallait y penser (Source : Challenges et ADUF)

Par Patrice Remy,