
Vie des sociétés




Les tensions dans l’approvisionnement de matières premières ont mobilisé dernièrement l’attention du gouvernement. Des mesures tendent à faciliter la tâche du secteur du BTP, en particulier dans le chauffage. Mais qu’en est-il de l’éclairage ? Coup de projecteur avec Dominique Ouvrard, délégué général adjoint du Syndicat de l’Éclairage.

Avec +34,6 % de défaillances par rapport au T1 2021, les entreprises françaises retrouvent petit à petit la moyenne d'avant-crise, selon une étude Altares publiée ce mardi. La construction s’en tire plutôt bien, avec seulement +19 % de défaillances. Dans le détail, le gros-œuvre (+12 %) s’en sort mieux que le second-œuvre (+34 %). Si la sortie progressive du soutien gouvernemental aux entreprises explique ce retour à la hausse, les aides devraient certainement se maintenir face aux tensions d'approvisionnement ravivées par la guerre en Ukraine.



Le secteur du BTP recrute. NGE, quatrième acteur français du BTP, a pour objectif d’embaucher pas moins de 5 000 personnes d’ici la fin de l’année 2022. Un challenge de poids pour le groupe français, dans un contexte où les entreprises du bâtiment et les industriels ont toujours autant de mal à recruter.

La certification MASE, qui vise à améliorer le management de la sécurité, de la santé et de l’environnement (SSE) concerne aujourd’hui 1 300 entreprises du BTP. Parmi elles, 127 chefs d’entreprises ont été interrogés pour témoigner sur la mise en place de la démarche. Le point sur les résultats de l’enquête.



Comme chez beaucoup d’industriels, le rebond est au rendez-vous en 2021 au sein du groupe de béton préfabriqué Alkern. Le fabricant indépendant annonçait ce 30 mars une progression de 11 % de son chiffre d’affaires à cette période. A nuancer toutefois avec la période d’avant-crise, par rapport à laquelle la performance de l’année dernière est moins forte dans les travaux publics que dans l’aménagement et le paysage. Mais cela n’empêche pas Alkern d’avoir des plans pour le futur, notamment un investissement de 10 millions d’euros pour le développement de ses solutions bas carbone.

Après la Fédération française du bâtiment ce mercredi, c’est au tour de la FFB Grand Paris Île de France de présenter sa conjoncture ce jeudi 31 mars. Déjà mitigé du côté des entreprises franciliennes, l’espoir d’une reprise qui doit reculer devant le retour de flammes inflationnistes causé par le conflit russo-ukrainien.

