De plus les chiffres des deux mois précédents ont été révisés en nette baisse: à 1,037 million pour septembre (au lieu de 1,075 million annoncé initialement) et à 1 million pour août (au lieu de 1,021). Sur un an, les ventes ont reculé de 25,4% en octobre, ce qui est la baisse la plus forte enregistrée depuis juillet. Cependant cette baisse s'est accompagnée d'une hausse de 1,9% des prix médians sur un an, qui sont passés à 248.500 dollars -- le niveau le plus élevé depuis février. Sur un mois, les prix ont bondi de près de 14%.

Le marché de l'immobilier neuf a ainsi connu en octobre une évolution inverse de l'ancien, où les reventes avaient progressé (+0,5%) mais les prix avaient connu une baisse record (-3,5%) sur un an. Le ralentissement de l'immobilier inquiète les économistes car il pourrait avoir des répercussions sévères sur la croissance en entravant l'appétit de consommation. Mardi le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke avait affirmé que "les effets de la correction de l'immobilier résidentiel vont sans doute persister jusqu'au début de l'année prochaine". Le stock de maisons neuves à vendre a reculé de 0,7% à 558.000 en octobre.

Il faudrait 7 mois pour les écouler au rythme des ventes observé en octobre (contre 6,7 mois en septembre). Les ventes ont reculé dans toutes les régions sauf dans l'ouest.