Contrat jeune, effet d'annonce ou vraie mesure ?

Cumuler les allègements de charges
Mais l'aide peut se cumuler avec les allègements de charges existants, qu'il s'agisse de la ristourne Juppé sur les bas salaires ou Aubry pour les entreprises passées aux 35 heures. Sous réserve de publication du décret, le montant de cette aide sera de 225 euros par mois pour un salarié embauché à hauteur du Smic (2 700 euros par an). Il sera ensuite dégressif, proportionnellement au salaire, pour atteindre un montant maximum de 292,5 euros à hauteur de 1,3 Smic. Il est limité à trois ans par contrat avec un abattement de 50 % la troisième année.
Concrètement, l'entreprise versera normalement ses cotisations sociales patronales aux différents organismes. Et c'est l'Unedic (et ses Assedic) qui calculera le montant du soutient de l'Etat et sera chargée de le reverser à l'entreprise chaque trimestre. Enfin, il faut savoir également que le jeune peut rompre son contrat, sans préavis, s'il désire être embauché sous contrat d'apprentissage ou de qualification afin de pouvoir être formé tout en travaillant. Reste à voir si, à l'usage, cette mesure dépassera son effet d'annonce pour apporter durablement les effets attendus.