"J'ai trouvé le secteur privé très dynamique et fermement décidé à continuer à travailler", a déclaré le numéro deux de la BM au dernier jour d'une visite de 72 heures au Sénégal. M. Daboub a toutefois mis en exergue la lenteur de l'admninistration sénégalaise à enregistrer les licences des nouvelles entreprises. "Cela coûte de l'argent (aux entrepreneurs) quand vous devez attendre 195 jours pour obtenir une licence" afin de créer une entreprise, a-t-il regretté.

M. Daboub a rappelé que pour la BM, "le développement ne peut être atteint que par la création d'emplois par le secteur privé", et a assuré que le but de son institution est "d'enlever les obstacles à la création d'emplois". La Banque mondiale finance actuellement 20 projets au Sénégal, pour un montant total de 9 millions de dollars, dont la moitié est consacrée à l'amélioration des infrastructures, a-t-il également rappelé.

Enfin, M. Daboub a reconnu avoir eu une "impression très positive du peuple sénégalais", mais il a conclu en signalant la persistance "de nombreux défis comme la réduction de la pauvreté, les infrastructures ou l'électricité". José Juan Daboub doit quitter le Sénégal samedi pour poursuivre un tournée africaine qui doit le conduite en Centrafrique, au Soudan, en Ouganda, au Kenya, au Malawi, au Mozambique et en Afrique du sud.