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GB: hausse des prix dans l'immobiler au plus bas depuis 9 ans (Nationwide)

Publié le 29 juillet 2005

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LONDRES, 28 juil 2005 (AFP) - La hausse des prix de l'immobilier en Grande-Bretagne a légèrement rebondi en juillet, mais progresse à son rythme annuel le plus faible depuis neuf ans, selon l'enquête mensuelle de la banque Nationwide.
Les prix ont progressé de 0,2% en juillet, en léger rebond après un recul de 0,2% en juin. Mais en glissement annuel, c'est-à-dire par rapport à juillet 2004, les prix ont progressé de seulement 2,6%, contre 4,1% en juin, soit leur rythme le plus faible depuis mai 1996. Le prix moyen d'une propriété en Grande-Bretagne a progressé de 4.049 livres sur les douze mois achevés fin juillet, à 158.348 livres (228.940 euros).

"Les prix ont rebondi en juillet, inversant la tendance de juin. Mais le tableau général reste celui d'un marché qui faiblit en douceur", a commenté Fionnuala Earley, économiste de la banque. Les premiers signes d'un ralentissement du marché de l'immobilier sont apparus l'été dernier en Grande-Bretagne. Il était souhaité par la Banque d'Angleterre (BoE), qui a relevé son taux d'intérêt directeur à cinq reprises entre novembre 2003 et août 2004, le portant finalement à 4,75%, pour prévenir une surchauffe du marché.

"Les données continuent de suggérer que le marché de l'immobilier est en train d'atterrir en douceur", a commenté Ed Stansfield, économiste au cabinet Capital Economics. Cette interprétation est de nature à rassurer la BoE, en écartant le spectre d'un krach brutal des prix, qui serait désastreux pour l'économie britannique.

"Le scénario le plus probable est que les prix vont continuer d'augmenter à un rythme faible pendant une assez longue période, et non chuter brutalement ou se remettre à progresser nettement", a estimé pour sa part Howard Archer, économiste au cabinet Global Insight. Selon cet économiste, la baisse prévue des taux d'intérêt en août devrait par ailleurs "n'apporter qu'un soutien très limité" au marché immobilier.

Howard Archer relevait aussi un motif de satisfaction pour les acheteurs potentiels britanniques : à 2,6% en rythme annuel, "l'inflation des prix de l'immobilier est désormais moindre que la progression des revenus, (à 4,1% en rythme annuel entre mars et mai)".

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