Les Blair, piètres investisseurs immobiliers
"Une maison georgienne impeccable avec accès à des jardins", affichait Chesterfield. "De grande pièces, idéales pour recevoir", renchérissait Plaza Estates, précisant que cette maison de 12 pièces a subi une "restauration de haut standing". Mais selon le Daily Mail, les Blair se sont vu conseiller d'investir 100.000 livres supplémentaires (142.000 euros) pour revoir la décoration vieillotte de la propriété.
"Les travaux vont commencer rapidement pour la redécorer et poser de nouvelles moquettes", a expliqué au quotidien Mark Tunstall, de Chesterfield. Les Blair avaient payé en septembre 3,6 millions de livres (5,1 millions d'euros) pour cette maison qu'ils comptent occuper quand Tony Blair quittera Downing Street.
Selon des experts, la maison a déjà perdu 300.000 livres (426.000 euros) sur sa valeur avec le ralentissement du marché immobilier à Londres. Et, faute de locataires, les remboursements des emprunts, estimés à environ 12.000 livres par mois (17.000 euros), engloutissent la quasi totalité du salaire de M. Blair.
Ce n'est pas la première fois que les Blair manquent ainsi de flair en matière d'immobilier. En 2002, ils avaient acheté deux appartements à Bristol qui sont restés vides pendant des mois. Et en 1997, le couple a vendu sa maison d'Islington à Londres pour 615.000 livres. Le marché a ensuite explosé, et, quatre plus tard, la maison s'est revendue plus du double.