Les projets parisiens pour les JO qui vont être maintenus
Le maire Bertrand Delanoë a relevé que la mairie s'en portait acquéreur et que l'objectif reste un "aménagement total". "Ce qui change, c'est, a-t-il dit, l'obligation de vendre" des propriétaires du site, SNCF et RFF (Réseau Ferré de France), obligation qui était conditionnée à l'obtention des Jeux.
Pour M. Caffet, des modifications sont possibles par rapport au projet olympique, par exemple la couverture des voies ferrées, qui coûterait plusieurs centaines de millions d'euros.
Autres chantiers à poursuivre : la gare du train de banlieue Eole située à Evangile (Nord-est de Paris). "Il faut continuer à tout prix", selon M. Caffet, un tiers étant déjà financé par le contrat de plan Etat-Région.
Le tramway poursuivra sa progression, de la porte d'Ivry à la Chapelle, voire plus loin si les élus locaux en sont d'accord, M. Delanoë relevant que 70% incombait à la Ville et 30% à la région IDF, qui devrait continuer à accompagner Paris.
Pour le centre aquatique d'Aubervilliers, que l'Etat s'est engagé à poursuivre, M. Delanoë a précisé que la mairie assurerait sa part de 20% de financement, soit selon M. Caffet, 9 millions d'euros. Le stade Jean Bouin, à l'ouest de Paris, qui devait accueillir le hockey sur gazon, aura droit aussi une cure de jouvence, pour du rugby et du tennis.
En revanche, le projet qui avait été conçu autour de Roland Garros sera totalement refondu, comme annoncé dimanche par Christian Bîmes, président de la fédération de tennis. "Nous pouvons perdre les Jeux et garder une forme d'esprit olympique", a dit M. Delanoë.