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Schuller refuse de porter sur ses épaules toutes les turpitudes du RPR

Publié le 12 juillet 2005

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CRETEIL, 11 juil 2005 (AFP) - L'ancien conseiller général gaulliste Didier Schuller a déclaré lundi devant le tribunal correctionnel de Créteil qu'il refusait de "porter sur (ses) frêles épaules toutes les turpitudes d'un parti, le RPR", alors qu'il comparaît au procès des HLM des Hauts-de-Seine.
Comparant le RPR à une compagnie aérienne, il a expliqué, sans citer de noms, qu'il y avait à sa tête "un président de compagnie, un commandant de bord, un chef pilote, un chef stewart et plusieurs stewarts. J'ai peut-être été l'un de ces stewarts, à Clichy", ville dans laquelle il tentait de se faire élire.

Poursuivi pour trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux, M. Schuller, 58 ans, est soupçonné d'avoir fait financer sa campagne électorale par des entreprises qu'il favorisait par ailleurs pour l'obtention de marchés de l'Office HLM (OPDHLM-92), dont il était directeur général de 1986 à 1995.

Interrogé sur ce point, il a nié tout lien avec les entreprises. "J'ai peut-être participé une fois ou deux aux commissions d'appels d'offre en 1988 mais après plus jamais (...) Le code des marchés publics n'était pas ma passion", a-t-il expliqué.

"Envoyé" sur la campagne de Clichy par son "patron" Patrick Balkany -à l'époque président de l'OPDHLM et député-maire de la commune voisine de Levallois-Perret- M. Schuller a expliqué avoir consacré à partir de 1988 "tout son temps" à son activité politique, délaissant l'Office. "Ce n'était pas un emploi fictif mais pas loin", a-t-il dit.

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