"Nous avons souhaité interpeller le préfet afin de trouver des solutions pour que les transports et surtout les bus de Seine-Saint-Denis soient plus sécurisés. Il y a une vingtaine d'années, on trouvait dans tous les bus un receveur qui assurait un rôle de cohésion sociale car le chauffeur ne peut pas être au four et au moulin. On pourrait par exemple employer des personnes au RMI pour faire ce travail", a expliqué à l'AFP Didier Segal Saurel, vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis.

La préfecture a de son côté expliqué à l'AFP qu'"à la suite de l'incendie d'un bus à Montreuil la semaine dernière, nous avons, avec la direction départementale de la sécurité publique, réunit l'ensemble des transporteurs du département pour mettre en place un dispositif de sécurisation". Avant d'ajouter qu'"après les deux incendies des bus du Blanc-Mesnil vendredi soir, ce dispositif a été appliqué à certaines lignes de bus qui circulent dans les cités sensibles, dès le début d'après-midi chaque jour". Selon la préfecture, "des réunions avec les acteurs concernés ont lieu régulièrement et le conseil général y est invité à chaque fois".