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Rénovation énergétique : cinq mesures prioritaires

Publié le 06 septembre 2012

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La Capeb fait le point sur les enjeux en matière de rénovation énergétique des logements et sur son engagement pour améliorer les dispositifs dans ce secteur stratégique, à quelques jours de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre prochains.
Rénovation énergétique : cinq mesures prioritaires - Batiweb
Si les 400 000 logements en rénovation prévus par le Grenelle de l’environnement (38 % d’amélioration de performance énergétique) se réalisaient en 2013, et sur la base d’une hypothèse moyenne de 15 000 euros de travaux, 6 milliards d’euros d’activité seraient ainsi générés, représentant un potentiel de 40 000 emplois supplémentaires en complément des emplois existants qui absorberaient déjà une partie de cette activité générée.

La mise en mouvement de la société passera nécessairement par un soutien fort à la demande des ménages. C’est le premier point sur lequel il faut agir. Pour cela, la CAPEB estime que plusieurs mesures sont nécessaires.

1) L’épargne des ménages doit être fléchée massivement vers les travaux de performance énergétique grâce à une transformation du Prêt LDD en un « Plan epargne energie ».

2) Le Cumul de l’eco-prêt sur 5 ans et le crédit d’impôt développement durable (CIDD) doit être préservé, les conditions de ressources supprimées pour créer un dispositif universel et puissant pour les travaux et équipements les plus performants.

3) Les Certificats d’économie d’énergie (CEE) sont également une source de financement à développer. Il faudrait favoriser la possibilité pour les ménages, ayant moins de 45 000 € de ressources annuelles et ne pouvant pas prétendre au programme « Habiter mieux », de réaliser des travaux de performance énergétique en multipliant par 2 la valeur des CEE. Une communication renforcée sur ce dispositif permettrait de soutenir la demande.

4) Le développement de la « valeur verte » permettrait de faire évoluer les mentalités : La mise en place d’un PTZ + bonifié à l’acquisition dans l’ancien (600 à 800 000 mutations) en fonction de la performance énergétique du bien, avec ou sans réalisation de travaux d'amélioration, favoriserait l’émergence d’une « valeur verte » sur le marché du résidentiel existant.

5) Enfin, il est nécessaire de créer un contexte favorable au changement, et ainsi stabiliser les dispositifs de soutien sur 5 ans pour laisser à tous les acteurs le temps de se les approprier. Une sensibilisation plus poussée du grand public est également souhaitable. De plus, il faut préparer les changements déjà actés, comme l’entrée en vigueur du principe d’Eco conditionnalité.

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