Le « plan bleu » comporte trois axes : la rénovation et la création de fontaines, la valorisation des anciens canaux de la ville et le développement du tourisme fluvial sur les trois bras de la Deûle, la rivière canalisée qui traverse la ville. La première portion concernée est le bras de la Basse Deûle, dans le quartier de l'avenue du Peuple belge, où se trouve notamment le palais de Justice de Lille et dont Martine Aubry espère une remise en eau en 2013.

« L'idée est de retrouver les canaux d'autrefois grâce à la remise en eau progressive de Lille, à la valorisation de l'eau », a indiqué Martine Aubry lors de sa conférence de presse de rentrée locale à Lille, alors que la plupart des canaux de la ville avaient été comblés au début du siècle dernier.

La ville a d'ores et déjà obtenu un accord de VNF (Voies Navigables de France) pour un bail emphytéotique (un bail immobilier de très longue durée, le plus souvent 99 ans) pour l'usine élévatoire, qui permettra de traiter l'eau et de la faire circuler, a annoncé la maire de Lille. Le plan prévoit notamment la création de navettes fluviales pour circuler dans la ville, dans le cadre du nouveau marché de transports publics en 2010.

L'ensemble du "plan bleu" doit faire l'objet d'une délibération du conseil municipal de Lille en mars 2009 pour lancer la consultation de maîtrise d'ouvrage et valider le programme défini en liaison avec la communauté urbaine.

Bruno Poulard (Avec AFP)