99% d’air dans la mousse injectée

Baptisé ISOTHENTIC®, le procédé consiste essentiellement à injecter ou projeter une mousse dans un cadre de grilles en inox. « Le principal avantage de notre système est de pouvoir piocher au préalable pour découvrir et réparer la structure. La mousse va ensuite pénétrer dans chaque recoin, même si la surface n’est pas plane » explique Philippe Boulay, directeur général délégué de PEINTECO. Ajoutons que contrairement aux plaques de polystyrène qui demandent un parement dressé et une gestion des jointures, la mousse s’applique directement et offre une étanchéité à l’air parfaite.

« La mousse canadienne Icynene, distribuée en France par Samari, contient 99% d’air, ce qui donne au final un R de 3,15 pour 12 cm d’épaisseur » se félicite Philippe Boulay. Coté finition, la mousse sèche est recouverte d’un treillis soudé sur lequel sont appliqués un corps d’enduit puis un enduit de finition. « Le procédé respecte la DTU et offre d’excellentes performances avec un enduit chaux/sable » précise Philippe Boulay.

Pas plus cher qu’un ravalement sans ITE

Comme tous les professionnels du secteur, Peinteco constate les difficultés du marché de la rénovation thermique à décoller. « Les copropriétaires font souvent les travaux minimums et choisissent le moins disant. Notre procédé n’est donc souvent proposé qu’en variante. Pourtant, il est très compétitif puisque pas plus cher qu’un ravalement traditionnel complet sans isolation ! » plaide Philippe Boulay. Après un test réussi sur une maison à Fontenay-sous-bois, il espère donc réaliser sa première cours parisienne dans l’année. Certain de la qualité de son procédé, Peinteco envisage déjà sa diffusion à d’autres entreprises via une licence ou une franchise. A suivre donc…

Olivier Barrellier