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L'arche de Tchernobyl à l'épreuve du CSTB

Publié le 24 mars 2009

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L'arche métallique qui recouvrira la centrale nucléaire de Tchernobyl fait l'objet de méthodes originales de construction. Elles ont été testées en soufflerie par le CSTB. Décryptage.
Les équipes nantaises du CSTB ont procédé récemment à des essais en soufflerie pour un projet unique en son genre : l'arche de confinement de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Cette mission a été conduite à la demande de Novarka, consortium d'entreprises chargé de l'édification de l'ouvrage, et du bureau d'études Jaillet-Rouby. Objectifs : valider sur maquette les protocoles définis pour la réalisation de la structure et tester sa résistance au vent. Indispensable pour une arche métallique relativement souple qui pèsera près de 20.000 tonnes et dont les dimensions atteindront 105 m de haut, 150 m de long et 257 m de portée.

"Les différents éléments de cet immense couvercle seront fabriqués au sol avant d'être redressés et de venir coiffer la centrale, détaille Olivier Flamand, ingénieur projet, département CAPE. Notre rôle consistait à en étudier la stabilité afin de garantir que les phases de relevage pouvaient être menées à bien sans problème. Pour cela, nous avons travaillé sur une maquette modulaire au 1/300e permettant de tester successivement sept phases distinctes du processus de construction." Les réflexions menées tout au long de la procédure de tests ont fait émerger des modes opératoires encore inédits. D'où des essais supplémentaires commandés par Novarka... et l'accumulation de données qui seront exploitées dans une seconde phase de l'étude.

Laurent Perrin

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