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Des systèmes d’élévation innovants pour réhabiliter des tours de grande hauteur

Publié le 28 novembre 2016

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Les « Orgues de Flandre », plus hauts bâtiments d’habitation de Paris, ont récemment fait l’objet d’une réhabilitation thermique menée par Stim Technibat. Des travaux de grande envergure, les quatre tours mesurant entre 82 et 118 mètres. Pour mener à bien ce projet, plusieurs systèmes d’accès ont été utilisés, à l’instar de plateformes sur mâts ou suspendues. Tous les détails sur cette intervention particulièrement spectaculaire.
Des systèmes d’élévation innovants pour réhabiliter des tours de grande hauteur - Batiweb
Après plus de deux ans de travaux, les quatre tours formant les « Orgues de Flandre », situées dans le XIXe arrondissement de Paris, s’apprêtent à se débarrasser des nombreuses plateformes de travail et autres échafaudages qui ornaient sa façade jusqu’à présent.

En effet, cet ensemble d’habitation, composé de 464 logements sociaux, a fait l’objet d’une importante réhabilitation thermique, menée par Stim Technibat sous l’égide du propriétaire-bailleur 3F.

Les chutes de hauteur étant responsables de 16% des accidents dans le secteur du BTP, selon la Cnamts, il était indispensable d’assurer la sécurité des ouvriers intervenants sur le chantier.

Des solutions garantissant la sécurité de chacun

Dans ce sens, de nombreux systèmes d’accès et d’élévation ont été utilisés, à raison de « 21 plateformes de travail se déplaçant sur mâts accessibles depuis un platelage en échafaudage, 4 plateformes suspendues à 70 m de hauteur, une zone de desserte et de manutention verticale », comme l’indique le Syndicat français de l’échafaudage, du coffrage et de l’étaiement (SFECE).

« Ces matériels et leur utilisation sont encadrés par des règlements et des normes qui, dans la pratique, reviennent le plus souvent à prendre des dispositions de bon sens au moment opportun », poursuit l’organisme.

De multiples obstacles

Au-delà de la hauteur des tours, les équipes de Stim Technibat ont dû faire face à d’autres difficultés de taille. En effet, l’architecture atypique des bâtiments a rendu le travail sur façade complexe, d’autant qu’il était impossible de s’appuyer directement sur le sol du fait de sous-sols. Pour couronner le tout, les logements ont été occupés durant toute la durée des travaux.

De nombreuses solutions ont ainsi été mises en place afin de pallier ces problèmes. Des planchers d’extensions télescopiques ont notamment été intégrés aux plateformes « pour épouser les décrochés de la façade » et « des ancrages perdus intégrés dans les joints ont été conçus pour fixer les mâts », détaille le SFECE.

©SFECE

Des consoles spécifiques ont également été installées pour contourner les contraintes liées aux sous-sols, et un platelage périmétrique surélevé faisant office de zone de stockage a été aménagé pour réduire « les nuisances visuelles et sonores ».

Autant de dispositions qui ont permis de mener à bien ces travaux de rénovation grâce auxquels les résidents des « Orgues de Flandre » devraient voir leurs charges de chauffage divisées par deux.

F.C

Photo de Une : ©SFECE

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