Eiffage construira le nouveau stade de Lille
La Communauté urbaine de Lille a désigné Eiffage comme groupement en charge de la construction et de l'exploitation du nouveau Grand Stade de Lille, sur la zone dite de la Borne de l'Espoir, à Villeneuve d'Ascq. Eiffage a devancé Bouygues, qui faisait jusque dernièrement figure de grand favori, et Vinci. La livraison de l'équipement, dont le coût est estimé à près de 700 millions d'euros, est prévue à l'horizon fin 2010, début 2011.
Le géant du BTP Eiffage aura 45 mois pour construire le stade. Il aura la charge de la maintenance contre une redevance annuelle nette à la charge de LMCU de 14,2 millions d'euros (sur un total annuel reversé à Eiffage de 24,7 millions d'euros). Ce stade accueillera les matches du club de football du Lille Olympique Sporting Club (LOSC) mais également d'autres évènements sportifs et culturels, plus d'une trentaine par an, organisés et gérés par le consortium. Trois mille cinq cent places de parking, dont 500 sous le stade, sont prévues.
Un stade ultramoderne
Le stade présenté par Eiffage est ultramoderne. Modulable avec 50 186 places (et dont la capacité pourra être réduite en fonction des évènements), il disposera d'un toit mobile constitué de deux demi-toitures rigides pouvant couvrir la totalité de l'enceinte en une demi-heure. L'aire de jeu sera mobile, la moitié de la pelouse pouvant se soulever et glisser au-dessus de la seconde. Par ailleurs, 16000 m2 d'espaces annexes seront consacrés à deux hôtels, une résidence service, un centre sport et santé, des commerces et des restaurants. Le stade répond aux normes HQE et comprendra 2 éoliennes en soutien des installations solaires photovoltaïques.
Un feuilleton loin d'être terminé
Après les multiples recours d'associations de riverains, et l'échec (annulation du permis de construire devant les tribunaux en 2005) du projet Grimonprez-Jooris II sur le site de la Citadelle, à Lille, pour un coût alors estimé à 38 millions d'euros, le projet de Grand Stade à Villeneuve d'Ascq fait toujours l'objet des critiques d'une autre association, Les 2sous du Grand Stade.
Le feuilleton du Grand Stade est encore loin d'être terminé. Les conseillers ont signé hier soir un contrat de partenariat qui ouvre une période d'ajustement entre la communauté urbaine et le constructeur. La délibération finale reviendra au prochain conseil, en juin. Nul doute que les questions du financement et de la part du privé se poseront à nouveau. Autre écueil, un recours pourrait être déposé par Norpac-Bouygues, en réponse à un choix qui favorise l'architecture, alors que le prix avait toujours été considéré comme élément déterminant.
En savoir plus
Un stade ultramoderne
Le stade présenté par Eiffage est ultramoderne. Modulable avec 50 186 places (et dont la capacité pourra être réduite en fonction des évènements), il disposera d'un toit mobile constitué de deux demi-toitures rigides pouvant couvrir la totalité de l'enceinte en une demi-heure. L'aire de jeu sera mobile, la moitié de la pelouse pouvant se soulever et glisser au-dessus de la seconde. Par ailleurs, 16000 m2 d'espaces annexes seront consacrés à deux hôtels, une résidence service, un centre sport et santé, des commerces et des restaurants. Le stade répond aux normes HQE et comprendra 2 éoliennes en soutien des installations solaires photovoltaïques.
Un feuilleton loin d'être terminé
Après les multiples recours d'associations de riverains, et l'échec (annulation du permis de construire devant les tribunaux en 2005) du projet Grimonprez-Jooris II sur le site de la Citadelle, à Lille, pour un coût alors estimé à 38 millions d'euros, le projet de Grand Stade à Villeneuve d'Ascq fait toujours l'objet des critiques d'une autre association, Les 2sous du Grand Stade.
Le feuilleton du Grand Stade est encore loin d'être terminé. Les conseillers ont signé hier soir un contrat de partenariat qui ouvre une période d'ajustement entre la communauté urbaine et le constructeur. La délibération finale reviendra au prochain conseil, en juin. Nul doute que les questions du financement et de la part du privé se poseront à nouveau. Autre écueil, un recours pourrait être déposé par Norpac-Bouygues, en réponse à un choix qui favorise l'architecture, alors que le prix avait toujours été considéré comme élément déterminant.
En savoir plus
