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Dominique Perrault Architecte et Indigo présentent le parking du futur

Publié le 04 mars 2020

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Vendredi 28 février avait lieu une conférence de presse organisée par l’agence d’architecture Dominique Perrault Architecture (DPA) et le gestionnaire de parking Indigo. A travers leur partenariat est né le projet « le Parking du futur ». Lors de cette conférence de presse les partenaires ont expliqué le concept et ses objectifs. Détails.
Dominique Perrault Architecte et Indigo présentent le parking du futur - Batiweb

Au vu de l’évolution des besoins des usagers en matière de parkings, Indigo et DominIque Perrault Architecture (DPA) ont lié leur expertise afin de concevoir un parking qui répondrait aux nouvelles problématiques.


 
Réutiliser les espaces urbains déjà présents

 

Pour Dominique Perrault, il faut repenser les parkings. Depuis leur création, ils n’ont eu pour seule vocation, que celle du stationnement. Or, d’après lui, les parkings peuvent jouer un autre rôle que celui auquel ils étaient initialement destinés.

Dominique Perrault identifie quatre scénarios :

  • Le parking réaménagé, avec la  reconversion de parcs de stationnements souterrains existants. ;
  • La place épaisse, conçue pour les centres-villes périphériques qui ont besoin de restaurer leur accessibilité aux voitures ;
  • L’avenue épaisse : une infrastructure de voirie multi-niveau, située sous les axes de circulation principaux des métropoles.
  • Le sol épais , c’est-à-dire la création d’un sol épais commun, en dessous et entre les bâtiments, intégrant des services et des équipements.

 

Le but principal de ces parkings de demain est d’utiliser l’espace déjà présent dans les villes afin de favoriser l’interconnexion et la mobilité dans ces dernières. Ces ré-aménagements permettent ainsi une optimisation des espaces urbains en surface.

 

Le concept en quatre dimensions


Serge Clémente, président du groupe Indigo, présente pour sa part le concept des quatre dimensions.

 

La dimension horizontale permettrait une ouverture qui relierait le parking aux gares, aux bureaux ou aux bâtiments des alentours. L’ouverture vers le bas permettrait quant à elle, grâce à la filtration de l’eau qui s’écoule vers le bas, de chauffer naturellement la surface. Vient ensuite l’ouverture vers le haut « pour que le niveau -1 puisse faire office de voirie bis », ajoute M. Clémente. La dernière dimension concerne différents services qui pourraient être proposés dans ces parkings (livraisons de colis etc.).

 

La nature au cœur du débat

 

Inévitablement, la question de l’environnement a été au cœur du débat lors des échanges.
 
« En creusant si profondément, ne risque-t-on pas finalement de dérégler l’écosystème ? » se sont interrogés certains, n’hésitant pas à parler de « naturicide ».

A cette interrogation, Dominique Perrault a répondu qu’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) était en cours et qu’il répondrait à toutes les réglementations imposées. L’architecte s’est également défendu du terme de« naturicide », rappelant que l'objectif de ces parkings était avant tout de « laisser tranquille l’environnement » en délimitant les infrastructures et de « laisser respirer » la population à la surface. 


Dina Tiouti

Photo de une : ©D.T.

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