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Génération tennis, les Tie break du cellulaire

Publié le 31 août 2004

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La pratique du tennis en France ne se dément pas. Mais si ce sport est aujourd’hui accessible à tous, l’entretien des courts coûte encore très cher. Vincent Fenelon, entrepreneur et inventeur, a cependant trouvé la solution. Son ingénieux système de dalles en béton cellulaire peut en effet changer le score.
Génération tennis, les Tie break du cellulaire   - Batiweb
Vous êtes terre battue ou gazon ? Roland Garros ou Wimbledon ? Voici des décennies que les joueurs tapent dans la balle sur des sols qui nécessitent un entretien coûteux. Et, comme le tennis est devenu le sport favori dans les résidences hôtelières, dans les collectivités et même chez les particuliers, le sport est aussi du coté des factures… Entre les deux surfaces qui constituent les courts, c’est le revêtement en terre battue qui l’emporte généralement, en raison de sa plus grande facilité d’entretien. Un entretien qui reste néanmoins coûteux et obligatoire. A défaut, le magnifique court se dégrade et devient vite, sous les assauts répétés des joueurs et des intempéries, un terrain bosselé, poussiéreux et inutilisable.

Le problème de cet entretien demeure donc aujourd’hui le vrai luxe de l’heureux propriétaire du court. Vincent Fenelon, grand joueur devant l’éternel, tente d’apporter une réponse originale à cet inconvénient majeur. L’entrepreneur à la raquette a donc imaginé un court de tennis reposant sur un réseau de dalles en béton cellulaire. Le béton cellulaire venant judicieusement remplacer la traditionnelle couche de fondement calcaire.

Les avantages de ce procédé sont multiples. Il autorise d’abord une très grande rapidité d’installation. Vient ensuite l’aisance avec lequel le court s’entretien et se répare. Cerise sur le gâteau, le procédé offre également un confort de jeu accru grâce à la qualité drainante du béton cellulaire. Du coup, Vincent Fenelon a créé sa société, TBC, et déposé un brevet. Après nombre d’essais, il a choisi l’utilisation des dalles de Xella Thermopierre (filiale du groupe allemand Haniel). Entrepreneur opportuniste, sa société en est d’ailleurs devenue pour l’occasion l’un des distributeurs dans l’Hexagone de ce béton cellulaire, pour cet usage exclusif.

On imagine bien que le marché est immense. Depuis sa création en avril dernier, TBC, l’entreprise du jeune créateur, a déjà réalisé six terrains, dont un à Saint-Quay-Portrieux (siège de la société car notre homme est Breton), quatre aux Sables d’Or et au célèbre Racing Club de France. Une référence dans un club où les amateurs ne passent pas, en matière de tennis, pour des plaisantins.

Bien évidemment, la Fédération Française de Tennis s’intéresse de très près à ce nouveau procédé. Vincent Fenelon a fait un rapide calcul : il y a en France 10 000 terrains de tennis en terre battue à refaire. De quoi faire preuve d’un bel optimisme quand au développement de cette nouvelle technique et du succès de son entreprise TBC.

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