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La meilleure pub pour Décathlon encore à l'affiche ... Les Dons Quichotte attendent encore !

Publié le 10 janvier 2006

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Les campements des Enfants de Don Quichotte n'ont pas bougé mardi, l'association s'occupant désormais de recenser les besoins pour examiner les propositions concrètes, au lendemain de l'annonce d'un plan gouvernemental renforcé.En attendant, il faut espérer que Décathlon qui a tenu la Une plus de trois semaines sera reconnaissante !
A Paris, l'association a recensé 250 SDF dormant dans des tentes le long du canal Saint-Martin et attend l'arrivée de travailleurs sociaux pour étudier "au cas par cas" les solutions d'hébergement, a-t-elle annoncé mardi, précisant que le campement ne serait levé qu'une fois que tous les SDF se seront vu proposer une solution adaptée. Même tonalité en province, où les campements, notamment à Lille (une douzaine de tentes), Lyon (67), Strasbourg, Bordeaux (une cinquantaine), la Rochelle (une quinzaine), Dax (une vingtaine) sont maintenus. Des réunions étaient en cours mardi avec les autorités préfectorales, notamment à Toulouse et Strasbourg.

En revanche, à Aix-en-Provence, la députée-maire UMP, Maryse Joissains, a demandé aux SDF qui ont dressé des tentes dans le centre-ville de quitter les lieux, estimant qu'il ne restait parmi eux que des "marginaux qui dévoient la charte des Enfants de Don Quichotte". Le gouvernement a annoncé lundi un plan renforcé pour l'hébergement des SDF et des mal-logés pour 2007 afin d'héberger de façon "pérenne" et "adaptée" toute personne accueillie en urgence. Les 27.100 places annoncées comme "nouvelles" par le gouvernement doivent en fait notamment se substituer aux 13.500 places actuelles en hébergement d'urgence", selon une mise en oeuvre progressive "courant 2007".

Ce plan n'est pas "à l'échelle de la crise", a estimé mardi Gilles Savary, l'un des porte-parole de la socialiste Ségolène Royal.

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë annonce également avoir écrit une nouvelle fois au Premier ministre Dominique de Villepin pour acquérir des terrains et immeubles de l'Etat afin d'y faire du logement social. Le Premier ministre, sous la pression des associations et de l'opinion, à quatre mois des législatives et présidentielles, avait annoncé le 3 janvier l'instauration d'un droit au logement opposable dans un projet de loi.

Ce texte doit être présenté le 17 janvier en Conseil des ministres et examiné par les députés durant la deuxième quinzaine de février, en vue d'une adoption définitive avant la fin de la législature. Une réunion du comité de suivi aura également lieu le 17 janvier. La plate-forme pour un droit au logement opposable (DALO), comprenant notamment Amnesty International France, ATD-Quart Monde, le Secours Catholique Caritas France et le Réseau mondial contre la pauvreté, réunie mardi, a déclaré avoir "pris acte des avancées" contenues dans l'avant-projet de loi.

De leur côté, la quinzaine de SDF regroupés sous le pont d'Austerlitz demandent, dans une lettre ouverte, à prendre part aux négociations en cours et à construire eux-mêmes des centres d'hébergement pour retrouver "travail", "responsabilités" et "dignité".

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