Nantes Métropole présente son projet des 'Machines de l'Ile'
« Les machines de l’île » sont un chantier de l’île de Nantes, elles n’ont pas vocation à être un parc d’attractions mais à s’intégrer dans différents lieux du projet global de l’île.
C’est un projet touristique ouvert au public qui proposera une animation continue avec diverses activités de loisirs. Les concepteurs ont prévu l’implantation de plusieurs parcours avec différentes machines extraordinaires issues de l’imaginaire de Léonard de Vinci et de Jules Verne.
La première phase du projet prévoit l’implantation des premiers équipements sur la partie ouest de l’île, sur le site des chantiers qui a l’avantage de faire face au centre-ville.
Cette première phase comprend :
- la construction d’un éléphant, capable de se déplacer et d’accueillir une trentaine de personnes.
- une galerie d’exposition et un atelier de fabrication des machines qui trouveront leur place dans les Nefs Dubigeon réhabilitées
La 1ère tranche du projet, d'un coût de 4,8 millions d'euros, prévoit la réalisation d'un éléphant sur roues de 12m de haut et 7,8m de large, pouvant transporter 35 passagers et capable de barrir ou de projeter des jets de poussière.
Ce projet, réalisé par le Groupement, rassemblant l'association "La Machine" (notamment connue pour ses créations pour la troupe de théâtre de rue Royal de Luxe) et l'association Manaus, prévoit aussi la création d'une "Galerie des machines" de 1.000 m2. Cette "galerie" sera installée dans les nefs (11.000 m2) des anciens chantiers navals Dubigeon, patrimoine industriel de la ville, abandonnées depuis 20 ans et qui seront réhabilitées pour un coût de près de 11 millions d'euros.
Dans la seconde tranche du projet, la communauté urbaine prévoit la réalisation d'un manège géant consacré aux "Monde marins" pour 2009 et, pour la troisième tranche, prévue en 2011, la création d'un "Arbre aux oiseaux" de 22 m.
L'Ile de Nantes (337 hectares), ancien site industriel, fait l'objet d'un vaste projet de réhabilitation d'un coût total évalué entre 280 et 300 millions d'euros financés en majeure partie par Nantes Métropole.