Transport : les autorités veulent un soutien de l'Etat
Lors de sa conférence de vœux, le président du Groupement des autorités responsables de transport (Gart), Roland Ries, a demandé le soutien de l'Etat pour le développement des transports en commun, malgré les difficultés financières du pays.
Le président du Gart a indiqué que « plus de 40 autorités organisatrices » s'apprêtaient à répondre au premier appel à projets pour des TCSP. Et selon lui, « les autorités organisatrices ont besoin du soutien de l'Etat qui doit, malgré les difficultés financières que rencontre notre pays, tenir les engagements pris », a déclaré Roland Ries, également maire (PS) de Strasbourg et sénateur du Bas-Rhin.
Les Transports en commun en site propre (TCSP, tramway, métro, bus à haut niveau de service, train) « constituent la colonne vertébrale de l'offre alternative à la voiture, a souligné M. Ries. Il a observé que « l'augmentation du chômage va avoir des répercussions sur le rendement du versement transport et sur la taxe professionnelle » pour les collectivités.
M. Ries a précisé que la quarantaine de projets qui doivent être déposés à l'échéance de l'appel le 31 janvier prochain nécessiteraient une aide globale de 1,1 milliard d'euros alors que l'enveloppe de l'Etat prévue s'élève à 700 millions. La part de l'Etat dans les projets se situe entre 20 et 25%, a-t-il rappelé. « J'espère que dans le cadre du plan de relance, l'Etat va pouvoir augmenter cette enveloppe », a-t-il dit. « On a une conjonction d'intérêts: l'Etat souhaite relancer la machine économique et nous avons des projets », a-t-il ajouté.
Bruno Poulard (avec AFP)
Les Transports en commun en site propre (TCSP, tramway, métro, bus à haut niveau de service, train) « constituent la colonne vertébrale de l'offre alternative à la voiture, a souligné M. Ries. Il a observé que « l'augmentation du chômage va avoir des répercussions sur le rendement du versement transport et sur la taxe professionnelle » pour les collectivités.
M. Ries a précisé que la quarantaine de projets qui doivent être déposés à l'échéance de l'appel le 31 janvier prochain nécessiteraient une aide globale de 1,1 milliard d'euros alors que l'enveloppe de l'Etat prévue s'élève à 700 millions. La part de l'Etat dans les projets se situe entre 20 et 25%, a-t-il rappelé. « J'espère que dans le cadre du plan de relance, l'Etat va pouvoir augmenter cette enveloppe », a-t-il dit. « On a une conjonction d'intérêts: l'Etat souhaite relancer la machine économique et nous avons des projets », a-t-il ajouté.
Bruno Poulard (avec AFP)
