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Un "pied de nez" à la Chine, sans manifestation bruyante mais à reproduire sans limite

Publié le 18 avril 2008

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Bertrand Delanoë proposera, lundi 21 avril au Conseil de Paris, d'attribuer au Dalaï Lama le titre de citoyen d'honneur de la Ville de Paris. Il s'agit de «rendre hommage à un combattant de la paix, partisan inlassable du dialogue entre les peuples».«Le Dalaï-lama, Prix Nobel de la paix, a toujours su opposer, aux abus de la force, la sérénité de la tolérance», souligne le Maire de Paris dans un communiqué, à propos du prix Nobel de la Paix.
«Paris souhaite également, par ce geste, assurer de son soutien fraternel le peuple du Tibet, qui cherche à défendre les plus élémentaires de ses droits : sa dignité, sa liberté, et tout simplement sa vie (...) De cette lutte, Paris est solidaire», affirme Bertrand Delanoë qui poursuit: «C'est dans cet esprit qu'à travers cette initiative, prise dans une période incertaine et troublée, la Ville de Paris souhaite adresser un message d'apaisement.»

Cinq citoyens d'honneur à Paris

Depuis 2001, cinq personnalités ont déjà été élevées à la dignité de Citoyens d'honneur par un vote du Conseil de Paris.

Trois femmes et deux hommes qui se battent en faveur de la démocratie, du respect des droits de l'homme et de la liberté.

2005 : Hauwa Ibrahim. Cette avocate nigériane a défendu bénévolement plus d'une soixantaine de femmes condamnées à mort par lapidation dans son pays.

2004 : Aung San Suu Kyi. Son combat pacifique en faveur de la démocratie en Birmanie lui a valu d'être longtemps emprisonnée. Elle est depuis près de dix ans assignée à résidence à Rangoon.

2003 : Iouri Bandajevski. Ce professeur biélorusse a été condamné par la justice de son pays en 2001, pour avoir parlé de l'«inertie» des autorités face aux conséquences sur la population de la catastrophe de Tchernobyl.

2002 : Ingrid Betancourt. Les F.A.R.C, la guérilla colombienne, ont kidnappé cette députée franco-colombienne en février 2002. Depuis, la municipalité est restée en relation constante avec sa famille et son comité de soutien.

2001 : Mumia Abou Jamal. Ce prisonnier politique américain, ancien journaliste, est dans le couloir de la mort en Pennsylvanie depuis 1982. En le soutenant, Paris tient à rappeler son combat contre la peine de mort

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