Electrification: le président de RFF souhaite moins de rigidité financière
La dernière réalisation de RFF -l'électrification des 105 kilomètres de voies entre Rennes et Saint-Malo- a nécessité 130 M EUR. "Abandonner l'article 4 serait assez déraisonnable", a concédé M. Boyon, "mais on ne doit pas avoir une politique trop rigide en matière d'électrification". Il a esquissé une piste possible en soulignant que les avantages de l'électrification en matière de développement durable "pouvaient être quantifiés", y compris donc du point de vue financier.
Lors de sa cérémonie des voeux, le président Jacques Chirac avait réclamé à la SNCF qu'elle ne consomme plus "une goutte de pétrole d'ici 20 ans". M. Boyon s'est par ailleurs félicité qu'une vieille tradition de sous-évaluation des budgets de projets d'infrastructure avait été abandonnée, pour la première fois, à l'occasion du projet Rhin-Rhône (branche Est). "Le coût évalué de la manière la plus sincère par RFF a été ratifié par des experts indépendants et validé tel quel par le gouvernement. Cela fait partie d'une démarche de vérité et de sincérité dont nous sommes fiers", a-t-il dit.