Evacuation dans le calme d'un squat à Strasbourg
Aux 24 occupants initialement comptabilisés, tous en situation régulière, se sont ajoutés trois autres personnes d'origine irakienne, libanaise et marocaine "découvertes dans la matinée dans les combles du bâtiment", a précisé le secrétaire général. Selon la Préfecture, ils pourraient s'agir de personnes en situation irrégulière. Les 24 autres expulsés, tous en situation régulière, sont âgés pour la plupart de 20 à 30 ans. Ils sont principalement originaires de Pologne, de Roumanie, d'Algérie, du Kosovo ou bien Français.
Selon M. Le Méhauté, dix-huit personnes ont été reçues par la Ddass et se sont vues proposer une solution de relogement, "le temps qu'elles puissent trouver autre chose que les chambres d'hôtel proposées". Les six autres "n'ont pas fait appel aux services sociaux", a-t-il précisé. Le bâtiment, qui appartient à l'Education nationale, a par ailleurs été grillagé et la "démolition", destinée à le rendre inhabitable, a également débuté. Des travaux de désamiantage sont également prévus. La décision d'expulser les occupants de ces bâtiments vétustes a été prise le 9 juin dernier par le tribunal administratif de Strasbourg sur requête du propriétaire des lieux, l'Education nationale, qui souhaitait le vendre à la Communauté urbaine de la ville.