"Face aux avancées dans les discours, la France doit prendre ses responsabilités sur le plan international", souligne Yann Wehrling, secrétaire national des Verts, dans un communiqué. Il note que "le droit à l'eau pour tous, nécessité absolue du partage des richesses, est devenu une priorité reprise par l'ensemble des acteurs institutionnels et privés". "Seule la ministre française de l'environnement croit que les groupes privés peuvent financer et réguler l'accès à l'eau pour les plus pauvres", souligne M. Wehrling, pour qui "encore une fois, la France s'est distinguée dans la défense des intérêts privés de ses multinationales".

Les Verts demandent au président de la République, "au-delà de ses déclarations de principe, de reprendre sans attendre les conclusions en matière de partage et d'accès aux ressources naturelles, et d'appliquer au nom de la France les conclusions rendues par le tribunal international de l'eau pour qu'enfin les responsables soient responsables ou coupables".