"Une forte prime, le manque de synergies et le peu d'options possibles pour améliorer la santé de BPB, déjà bonne, suggèrent qu'une offre pourrait être négative pour le cours de l'action Saint-Gobain", explique DKW.

DKW estime qu'"au moins 700 pence par action" serait un prix raisonnable, mais table "plus probablement sur environ "750 pence". "Clairement, les succès de BPB ces dernières années, grâce à une direction forte, font que le groupe n'est pas sous pression pour négocier. C'est pourquoi Saint-Gobain pourrait devoir payer un prix élevé, même supérieur à 750 pence pour l'emporter", explique Dresdner. DKW, qui conseille à ses clients de préférer Lafarge à Saint-Gobain, ne voit que très peu de synergies possibles en cas de rachat, car BPB ne constituerait alors pour Saint-Gobain qu'une nouvelle division dans sa structure de conglomérat.

Tout accord serait cependant relutif (hausse du bénéfice par action) pour Saint-Gobain car il serait probablement totalement financé par de la dette, estime le courtier.