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Toyal Europe: la cession du terrain de Total à Lacq suspendue

Publié le 31 mars 2006

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PAU, 30 mars 2006 (AFP) - La cession d'un terrain appartenant au groupe Total à Lacq pour l'implantation de la société Toyal Europe est suspendue jusqu'au 15 mai, le temps de mener à bien une étude, a indiqué jeudi à l'AFP le président de Toyal Europe.
Le député UDF Jean Lassalle observe depuis plus de trois semaines une grève de la faim à l'Assemblée nationale, contre un projet d'implantation de Toyal Europe, fabricant de poudres et pâtes d'aluminium, sur le bassin industriel de Lacq, à 65 km de l'usine actuelle située à Accous en vallée d'Aspe, dans sa circonscription. M. Lassalle laisse entendre sur son blog que cette "suspension" n'est pas suffisante et qu'il exige toujours l'annulation pure et simple du projet d'implantation de Toyal à Lacq.

Pour réaliser cette implantation, Toyal devait acquérir un terrain auprès du groupe Total qui exploite des champs gaziers à Lacq. La cession de ce terrain a été suspendue "jusqu'au 15 mai", le temps de réaliser "une étude", a indiqué jeudi à l'AFP le président de Toyal Europe Hervé Lelièvre, joint par téléphone.

Cette étude aura pour objet de vérifier si Toyal Europe peut ou non réaliser l'extension de sa production, initialement prévue à Lacq, sur son site actuel d'Accous, précise M. Lelièvre. M. Lelièvre a toujours fait état d'obstacles d'ordre environnemental et réglementaire pour une extension de production sur son site actuel en vallée d'Aspe.

Toyal veut utiliser le nouveau site de Lacq pour réaliser des traitements chimiques préférables à un endroit où des usines chimiques sont déjà implantées, plutôt que dans une zone montagneuse préservée. M. Lelièvre met notamment en avant la proximité d'Accous avec le parc national des Pyrénées (7 kilomètres à vol d'oiseau) et l'éloignement des pompiers en cas d'accident sur le site.

L'idée d'une suspension sur la vente du terrain et d'une étude a été avancée lors d'une réunion entre les différents protagonistes du dossier, mardi à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques à Pau, avec la direction de Toyal, de Total, le président du Conseil général Jean-Jacques Lasserre (UDF) et les élus de la vallée d'Aspe.

M. Lassalle qui devait passer ce jeudi matin une visite médicale approfondie après 23 jours de grève de la faim, a réagi à cette proposition de "suspension" sur son blog.

"J'ai enregistré cette première avancée positive avec satisfaction" commente-t-il sur le site "jean-lassalle.fr". Mais cette avancée n'est pas suffisante pour que l'élu cesse son mouvement. Il demande le "renoncement" ou "l'annulation" du projet d'implantation à Lacq.

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