Désormais, les 18 voies de circulation doivent permettre une meilleure fluidité du trafic routier, qui passe de 4.500 véhicules en moyenne l'hiver à plus de 50.000 véhicules l'été. "La gare de péage a désormais une capacité d'accueil adaptée au trafic d'une autoroute à deux voies comme l'est l'A75", s'est félicité Frédéric Dune, directeur de la Commpagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM). Le 30 juillet dernier, la barre des 50.000 véhicules ayant emprunté le péage du viaduc du Millau a été franchie, un chiffre supérieur aux prévisions qui tablaient sur une fréquentation maximale de 35.000, a indiqué M. Dune.

A cette date, la fréquentation avait généré un bouchon de quelque 23 km dans le sens nord-sud et de 6 km dans le sens inverse. La CEVM avait dû créer un bouchon "artificiel" en amont du viaduc de Millau pour éviter que les véhicules ne stationnent sur l'ouvrage. Commencés fin janvier, les travaux seront achevés à la fin du mois de juin. L'investissement pour la société concessionnaire s'est élevé à 4,2 millions d'euros.

A cette date, les tarifs passeront en phase "été": le tarif de franchissement du viaduc le plus haut du monde pour une voiture passera de 5,10 à 6,80 euros tandis que les conducteurs de caravanes ou de camping-cars devront acquitter la somme de 10,20 euros (au lieu de 7,70 en période "hiver").

Depuis son inauguration le 14 décembre 2004, le viaduc a accueilli 6,2 millions d'automobilistes, a précisé la CEVM.