Les cimentiers soupçonnés d'ententes illicites par l'Union Européenne
Mis à jour le 30 avril 2025 à 19h54

Dans un communiqué, Bruxelles dit soupçonner des violations des règles de concurrence européenne, comme la constitution de cartels ou des abus de position dominante. Le français Lafarge a été le premier à indiquer mardi soir être l'objet d'une telle enquête, comme les autres groupes européens du secteur. « Les autorités européennes de la concurrence mènent une enquête sur l'industrie cimentière européenne », avait déclaré à l'AFP une porte-parole de Lafarge. « Lafarge coopère avec les autorités européennes pour cette enquête. Nous ne ferons pas d'autre commentaire pour l'instant » a t-elle conclu.
Mercredi, les groupes allemands HeidelbergCement et Dyckerhoff ont à leur tour annoncé que leurs bureaux avaient été perquisitionnés par la Commission européenne dans le cadre d'une enquête à l'échelle européenne. Dyckerhoff a précisé que les perquisitions s'étaient déroulées mardi et HeidelbergCement que ses sites concernés se situaient à Heidelberg (sud de l'Allemagne), en Grande-Bretagne et au Bénélux. Le cimentier mexicain Cemex a également indiqué avoir reçu la visite d'inspecteurs de la Commission européenne dans ses bureaux allemands et britanniques.
Bruno Poulard (avec AFP)