Vinci est le seul candidat en lice pour réaliser et exploiter cette liaison ferroviaire directe (20 à 25 minutes) entre la gare de l'Est à Paris et l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy (Val d'Oise). « Le trafic aérien ayant chuté depuis un an, entraînant une révision à la baisse des prévisions des recettes provenant des voyageurs du CDG Express, Vinci va proposer à l'Etat d'augmenter sa subvention au projet », a indiqué M. Berger.

Le ministère des Transports devrait rendre sa décision l'été prochain pour savoir si l'offre de Vinci lui agrée, selon M. Berger. Les travaux, d'un coût estimé à 600 millions d'euros avec la construction de trois quarts de lignes nouvelles, devrait durer six ans. D'autre part Vinci, cette fois en concurrence avec Bouygues, va déposer « dans 15 jours » sa proposition pour le deuxième tour de l'appel d'offres pour le tram-train de l'Ile de la Réunion, a ajouté M. Berger. Ce projet, d'un coût évalué à 2 milliards d'euros, est destiné à soulager le trafic routier de l'île, notamment entre Saint-Denis et Saint-Gilles.

Bruno Poulard (source AFP)